astrologie/ kosmogen ▼
Pourquoi « kosmogen » ?
«kosmogen» signifie des phénomènes, qui sont dérivables de
structures cosmiques. Il a dérivé de «cosmo génétique» conformément aux
concepts scientifiques d’«endogène». kosmogen est la tentative de réduire la
plénitude immense de traditions astrologiques à un noyau dur, c’est-à-dire à de
cycles de SOLeil et de LUNe aussi bien qu’aux 8 planètes de notre système
solaire. Les mouvements de ces corps manifestent au sens des horloges
biologiques un net synchronisme à des changements déterminés de situation dans
la vie tant collective que personnelle. Les signes du cercle zodiacal offrent
sans doute dans la pratique des informations complémentaires mais soulèvent
historiquement et scientifiquement de nombreux problèmes (p.ex. la différence
du zodiaque sidéral et écliptique). Il en va semblablement pour les Maisons
dites astrologiques qui montrent une certaine analogie aux cercles zodiacaux.
Abstraction faite qu’il y a 20 différentes méthodes de Maisons qui différent en
partie nettement entre elles – on peut se demander jusqu’où l’interprétation
peut être identique dans l’hémisphère Sud. En effet, les observations
astrologiques ont été avant tout rassemblées chez nous dans l’hémisphère Nord,
elles sont donc liées à l’expérience des saisons nordiques. Au Sud de
l’équateur, d’autres règles doivent nécessairement entrer en jeu. Mais jusqu’à
présent, il n’existe pas de recherche comparative.
«kosmogen» doit rendre l’astrologie
plus transparente et scientifiquement accessible au sens de la chronobiologie.
Cette science, relativement jeune, s’occupe aujourd’hui en priorité des rythmes
journaliers courts et pas encore des cycles vitaux. Le fait que ceci ne s’est
pas encore produit est à mettre sur le compte des angoisses que provoquent
ordinairement les contacts avec l’astrologie. Les scientifiques aujourd’hui
souffrent souvent d’une sorte de syndrome d’inquisition à rebours. Alors que
l’Église autrefois persécutait la Science, la situation s’est retournée. Tout
ce qui est soupçonnable de spiritualité est ignoré ou banni. Cela changera sans
doute – même si c’est plutôt dans un lointain futur. Les faits ne peuvent pas à
la longue être ignorés. Malheureusement les astrologues eux-mêmes ne sont pas
tout à fait innocents du fait qu’on doute toujours de leur science (voir p-20a
l’exemple d’Helmut Kohl).
«kosmogen» doit donc offrir au
profane une information objective sur le marché de l’Astrologie. Les programmes
d’ordinateurs fournissent aujourd’hui des calculs rapides et relativement sûrs
mais l’exactitude astronomique ne garantit pas une évaluation psychologiquement
exacte. Ces derniers temps apparaissent et vont en augmentation des
interprétations plus ou moins arbitraires. Cela correspond à des techniques
intuitives comme le yi-king, le tarot, la lecture du marc de café, le piquage
de la Bible, l’oracle de l’ourson de caoutchouc etc. Mais cela a à peine à voir
avec les cycles cosmiques et les rythmes d’évolution. Il est donc nécessaire de
délimiter la recherche des horloges internes face à de telles techniques
d’interprétations intuitives. La «cosmobiologie» en l’Allemagne des années 30
représentait une première tentative de concevoir plus scientifiquement la
tradition astrologique. IL y eut dans la France des années 60 les recherches
statistiques de Michel Gauquelin et aujourd’hui les recherches cycliques d’
André Barbault qui montrent une direction semblable.
Les signes du zodiaque sont sans doute des éléments que l’astrologie a rendus
populaires mais ils sont en même temps problématiques et relativement peu
significatifs en particulier si on les restreint seulement au signe du Soleil.
La popularité de ce signe solaire est aisément compréhensible pour deux
raisons. En premier, l’état du Soleil se peut déduire à la naissance dans le
zodiaque, simplement et sans connaissance. Avant la diffusion du calendrier,
une simple observation du ciel suffisait, ou la détermination de la saison.
Étant donné que les hommes auparavant n’avaient pas de montre et qu’ils
travaillaient presque tous dans l’agriculture, l’observation du ciel relevait
de leurs pratiques quotidiennes. La deuxième raison tient précisément dans la
portée limitée des signes solaires du zodiaque. Une division de l’homme en 12
types ne peut être prise en compte particulièrement au sérieux. L’expérience
pratique apprend rapidement que pour ce moyen on ne peut décrire personne
individuellement. Cette classification est plutôt à considérer comme un jeu
collectif qui d’une part va à l’encontre de notre auto-justification et d’autre
part offre une possibilité ludique de s’interroger. L’individualité en revanche
est un concept relativement moderne. On se sentait autrefois bien plus la
partie d’un tout, d’un collectif (groupe, d’une lignée, famille). Pour autant
que cette division en 12 corresponde à des représentations anciennes dans
lesquelles la totalité du zodiaque réfléchissait le processus annuel de
croissance avec sa division du travail (livres d’heures au XIIIème -XVème
siècles). Il était autrefois à peine question de destin personnel, de caractère
au sens actuel, sauf peut-être pour le maître. Plus tard, depuis la première
impression des éphémérides aux XVIème, XVIIème siècles, la chose serait devenue
relativement possible pour des couches plus larges de la population, d’obtenir
des descriptions plus personnelles de leur disposition cosmique et ce, du fait
qu’on n’interprète pas seulement le Soleil, mais aussi la Lune et les positions
des planètes par leur position dans le zodiaque. Aujourd’hui des possibilités
sans frais s’offrent pour ces calculs sur Internet. Il est cependant étonnant combien
maigre est l’intérêt d’une telle astrologie élargie du zodiaque même
jusqu’aujourd’hui même.
Ce manque d’intérêt n’a finalement pour explication que le fait que la plupart
des hommes ne veulent pas «les» connaître aussi précisément en profondeur et
sont tout à fait heureux que tout demeure un jeu, qu’on puisse y croire ou pas
et que tout reste à interpréter arbitrairement. Il est particulièrement
angoissant pour l’homme moderne – si tout devait effectivement s’accorder –
d’être personnellement encore plus transparent et manipulable. Ses faits sont
aujourd’hui bien partout amassés. Ou bien encore plus effrayant: peut-être par
une porte de derrière se glisse à nouveau le «cher dieu». Et effectivement les
possibilités de l’astrologie vont beaucoup plus loin que ne le voudraient
beaucoup de gens. On peut même mettre de côté entièrement les signes du
zodiaque et obtenir cependant par une concentration sur des cycles planétaires
des indications très exactes sur la dynamique et le champ psychique environnant
d’une personne. Des faits définitifs résultent de ces cycles seulement en
accord avec la décision proprement responsable et les circonstances concrètes.
Ce n’est que depuis le début du XXème siècle, depuis le développement de la
psychanalyse et de la génétique que s’est développée une plus large conscience
et la mise en oeuvre personnelle. Par ce moyen est aussi né un meilleur accès,
plus psychologique, à l’astrologie.
© Otto Kayser
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